jeudi 11 mars 2010

I'll steal your toys and claim your ground


Cette note est pour les lecteurs bobos de moi qui ont commencé à fuir quand j'ai commencé à parler Disneyland (alors que c'est hyper hype, you should know), de comédies musicales (alors que c'est hyper hype, you should really know) du Latin Corner (non, là, aucune justification, seulement de l'hormonal).
 
Parce qu'entre deux soirées putassières, les affaires reprennent grave, ça photoshoot, ça interviewe, ça médiatise dans ma life. Que je sois devant ou derrière la caméra, j'ai l'impression que Paris n'est rempli que de deux genres de personnes : les journalistes et les gens-qui-travaillent-dans-la-musique. 

Il faut dire que ça djette pas mal dans ma vie aussi, et que je suis devenue une accro des "oh un event FB, kékecé jconnaispas ? Oh... Il est mimi... Allons y..." découvrant par la même occasion des jeunes gens fort prometteurs dont il sera sûrement question picturalement dans mes futures notes.

Hier, point éphémère, je me sens geek parmi les geeks (alors que j'ai THE petite robe noire, et THE nouvelle coiffure, hein, pas de T-shirt parlant émettant la musique de Star Wars) quand je me mets à reconnaître tout plein de gens que je ne connais pas.
Pas comme dans une soirée "ouverture de la semaine de la mode" où tu énumères "les filles de" et "mannequins de", non, plutôt comme une soirée "mon dieu mais c'est une visue Twitter et j'étais pas prévenue"

En effet, je connaissais les noms d'à peu près toute cette peuplade de trentenaires poilus du menton, à l'oeil rustre du type qui, comme moi mais sans l'anti-cerne, passe ses journées derrière un ordinateur. 

Je balancerai pas de nom, on sait jamais, y'avait ptet des couples illégaux. 

Mais c'était drôle, parce qu'eux ne me connaissent pas, et que j'aime bien profiter de ce qu'il me reste d'anonymat (car oui, à force de faire n'importe quoi, avec n'importe qui, on finit par connaître tout le monde, souvent sous des pseudonymes attribués arbitrairement, certes).

Bon tout ceci n'est valable que pour les parisiens se levant à midi et se couchant à quatre heure, passant leurs gueules de bois à twitter, bloguer & trouver THE petite phrase à poster sur FB. 

Et ce soir ? La même chose, mais avec des yeux de merlan frit.


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