dimanche 21 mars 2010

There’s no such thing as a coincidence

Ma première heure en tant qu’étudiante, je l’ai passée dans un cours de patrimoine, à parler architecture avec un grand type grisonnant, mais bourré de charisme, à l’accent du sud.
Il nous a parlé de Lecorbusier et de sa cité à Marseille.

Vendredi, je posais le point final à mon dernier partiel du monde entier et samedi, j’essayais en vain de trouver le sommeil dans un appartement de la Cité Radieuse.
5 ans pendant lesquels je suis devenue un être humain, plus seulement un avorton.
Avec des buts, des espoirs et une certaine idée de la vie.

De ces buts, il n’en reste pas beaucoup à accomplir (assister à un match de Liverpool à domicile, retourner sur le pont Charles de Prague avec un true love, visiter le Highgate cemetary à London…), tous hautement probables, sauf peut-être le True Love, et c’est là qu’on en vient aux espoirs.
Ma vie rocks en tout point sauf celui là, ma foi, crucial.

There’s no such thing as a true love story …et c’est là qu’on en vient à une certaine idée de la vie.

Si, comme je le crois, les bonnes choses de la vie arrivent aux gens qui le méritent.
Si, comme je le crois, rien n’arrive par hasard.

Alors j’ai un putain de mérite et un destin plutôt pas mal, vu tout ce qu’il m’arrive depuis que je suis à Paris.

Et si ce point là (crucial, toujours) cloche autant je ne comprends pas pourquoi.
Tout devrait s’aligner.
Les astres, le Panthéon et le karma font que si ça marche aussi bien partout, cela devrait être une règle générale.

Alors oui, bien sûr, il y a le joli jeune homme de la Fn*c, ses yeux brillants, mes papillons dans le ventre et mon numéro de portable entre les deux.

Mais il y en avait un autre, que j’aurai bien aimé atteindre. Un certain Watchmen.

Alors, peu après mon coup de foudre, je m’étais fixé un ultimatum, histoire de me bouger.
Fin mars.
Pour autant de raisons que le mois de mars en comporte. Et surtout parce que, si plantage il y avait, j’aurais tout le mois d’avril au Japon pour oublier (oui, j’oublie les choses en voyageant : c’est fuir intelligemment).

Il n’y a pas vraiment eu plantage. Mais il n’y a pas vraiment eu arrimage non plus.
Certes j’ai attiré l’attention du jeune homme, certes j’ai réussi à lui dire ce que je m’étais juré de lui dire, mais c’était une petite bataille dans une guerre trop grande pour moi.

Vendredi, anniversaire de moi (et de certainement plein d’autres gens biens…), on sera le 26 mars, quittant un stand à mon nom au salon du livre, je lancerai le livre sur lequel je bosse depuis octobre, j’aurais une robe de princesse, une pensée pour quelqu’un d’assez exceptionnel, des amis autour de moi (la surimportance des amis…), mais pas de prince à mon bras.

L’occasion ne s’est simplement jamais présentée. Et pourtant lorsqu’il s’agit de rencontrer les bonnes personnes, elles n’arrêtent pas d’affluer ces occasions.
Rendons nous à l’évidence, à part un giga mega cadeau de la destinée pour mon birthday, c’est dead pour mon ultimatum.

There’s no such thing as a superhero, et bye bye baby.




Oh et sinon y'a toujours un type pour se mettre devant moi sur les photos, c'est un peu lourd : 

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