vendredi 25 février 2011

No need to skimp, no need to save

Avant d'habiter à Paris, je n'avais pas un sac à main de chaque couleurs (violet, gris, marron, rouge, vert, noir) pour accorder à mes chaussures (violettes, grises, marrons, rouges, vertes, noires) et aux vêtements qui étouffent mon placard.

Avant d'habiter à Paris, chaque visite y était précieuse, l'air différent, le ciel plus haut, les étoiles... non pas d'étoiles. 

Cet air c'est mon air, je baigne dedans. Ses rues sont mes rues. Son arbre est mon arbre. 

J'y connais deux trois personnes fréquentables, même.

If I can make it there, I'll make it anywhere

J'ai besoin de refaire confiance à Paris. Même si rues pavées et talons hauts sont aussi contradictoires que mes humeurs changeantes.

J'ai envie d'avoir une longue discussion avec cette ville, qu'elle m'explique deux ou trois trucs sur la vie, elle qui a vu passer tant de monde.

Si on continue par là, j'aimerais bien faire un crochet par chez l'ami Oscar, really soon. En lui écrivant je trouve toujours la réponse de la question du moment. Et ça fait tellement longtemps que ce ne serait même pas abuser, non, ça serait un juste retour des choses.
Oh fuck, j'ai oublié sa rose.

Je veux que la bande-son de ma vie puisse être interprétée par les Kooks, qu'elle soit aussi genuine, naturelle, qu'elle coule de source. Je veux que des astres recommencent à tournouiller dans mon système solaire. Je veux partager mon arrondissement, mon cimetière, me retrouver un chat, trouver un garçon, même si c'est pas le bon, me tromper, essayer de pas le tromper, peut-être apprendre deux ou trois trucs par la même occasion, ce n'est pas parce que les études sont finies que mon cerveau oui. 

Je veux resserrer les rangs.
Que Paris et moi fassions face.

A nous deux maintenant !


1 commentaire:

Veuillez écrire un truc après le bip visuel : BIP