mercredi 11 mai 2011

Cyclops gazing alone

Dans une note datant du mois de mars, j'ai été un peu vilaine avec vous, fanbase/amis/fantômes de moi, vous traitant de stagiaires quand, cette année, vous vous êtes révélés être des putains de cadres supérieurs.

Pourquoi je parle de ça maintenant ? On est le 11 mai, je délire complètement. 

Oui mais non.

Parce que ce soir, je reçois mon dernier cadeau d'anniversaire (sous la forme d'un humoriste de talent)(comment ça Hélo, je ne suis "pas sensée repartir avec" ? C'est mon anniversaire oui ou merde ?)
Et ce n'est pas juste une question de dates, mais l'avalanche de cadeaux/attentions/courriers énamourés n'a cessée depuis le 26 mars dernier. Genre bien. Genre bien bien bien.

Stylistiquement, vous avez tous remarqué à ce point de la note, je fais n'importe quoi. Ouais.
C'est lié au fait que je ne sache pas dire "merci". 

Enfin je sais le dire. C'est pas imprononçable non plus. 

Mais genre, quand quelque chose me fait VRAIMENT plaisir, je l'exprime 'achement moins facilement que quand quelque chose m'agace/me déplaît/me fait chier grave.

Parce que c'est venu de partout et de tout le monde, dans les formes les plus inattendues et les plus romanesques. C'était, en un mot, Heightsien.
(non mais sérieux, ça colle pas avec le personnage slapette gnagna de dire "merci public, je vous aime d'amour, formons une chaîne de l'amitié et buvons une coupette de jus d'orange")(non.)

Alors quand ça s'est fait en live, j'ai eu des yeux de truite morte et j'ai balancé LE truc que tout le monde balance "ah bah... je m'y attendais pas. Fallait pas". Et blam. Deux claques. Comme les claques que j'ai envie de me mettre à moi quand j'écris juste "joyeux anniversaire" sur un wall Facebook. 

Une fille comme moi ne devrait pas se contenter du minimum qu'elle puisse imaginer. J'ai juste pas autant d'imagination que vous, ou alors je suis pas réactive, ou alors vous m'inspirez beaucoup moins que moi je vous inspire, je sais pas, je me demande...

C'est surtout une impression que cette note à la con a été prise trop au sérieux, et que je ferais mieux de fermer ma gueule sur ce blog et même ailleurs, parce que les gens m'écoutent, finalement, et que j'arrive dans des situations où je me sens redevable, et émue, et humaine, et ça c'est vraiment pas le but de la manoeuvre.

I'm a heartless bitch, after all.

Vous me schizophrénisez, vous êtes content(e)s ?
C'est de votre faute si je suis toute chamboulée en ce moment. 
Je suis pas faite pour être gâtée, aimée, fêtée. 

Rapport à je peux m'en vouloir qu'à moi même si je suis malheureuse parce que vous êtes tous trop cools et que je vous mérite pas et que j'aurais envie de le crier à la terre entière, mais que je ne fais qu'aligner des phrases dans le but de me déculpabiliser et que ça marche trop pas.

Et comme je ne fais rien comme personne, vous prenez ces paroles de Rufus et vous les inversez, et c'est pour vous. Tous. 

Thank you for this bitter knowledge
Guardian angels who left me stranded
It was worth it, feeling abandoned
Makes one hardened but what has happened to love

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