samedi 20 novembre 2010

Fall in live #13 : C'est l'International

(Ah bah oui pardon pour les jeux de mot à la con en titre, mais quand je suis incapable d'utiliser mes paroles de chanson en english pour intituler mes notes, je suis comme perdue)



Radiosofa, comme je l'ai longuement répété à tout le monde depuis le début de Fall in Live, est un groupe normand, comme moi donc. Et, à l'époque où j'avais les deux pieds dans la bouse, je les trouvais chiants à mourir. Je préférai nettement les groupes de lycéens punkisants.

Or, il y a peu, avec leur dernier album, le groupe a pris un virage plus pop-rock, plus radiophonique, plus plaisant, moins "putaiin qui est-ce qui m'a mis en attente sur ma chaîne hi-fi". Mwala.

Du coup, pourquoi pas leur donner une chance en live puisque c'est Fall in Live et qu'en plus ils ont le bon goût de jouer à L'International, bar à concert fortement reconnu mais pas encore visité par nos soins, et que c'est gratos. Hum.

Donc, quelques makis rue Oberkampf plus tard, nous nous sommes retrouvées dans la cave de l'International, à essayer de pécho de manière grotesque à débattre de sujets de fonds. L'organisation est tellement lente et peu soignée (en même temps, si on doit juger un bar à ses toilettes, l'International est sûrement le plus puant de Paris) qu'on se surprend à dire qu'ils ont du repêcher tous les gens qui se sont fait virer de la dreamteam de la Cigale. Mais passons.

Radiosofa arrive. Première chanson qui me fait penser à Blankass. Deuxième chanson à No one is innocent. Troisième à un sous-Noir Désir. Puis leurs quelques chansons plus connues que j'identifie comme le son du groupe. Mais surtout un public de gros lourdaux, qui, apparemment, sont en transe. Des grosses connes qui occupent 3m² tellement elles ont oublié de pas avoir un gros cul et surtout que quand on est serrés, mieux vaut pas l'agiter, ce gros cul. Un chauve nerveux probablement sous amphet' qui hurle à tout va que c'est sa claque musicale de l'année et qui va probablement exploser de joie musicale. Le roi des gays qui, réagissant à une blague du chanteur qui disait à peu près "quand tu parles de brancher ta guitare, tu parles sodomie ?" s'exclame "oh oui moi moi moi je veux". Bref. Vous l'aurez compris, le public c'était le musée des horreurs. J'étais pas en mode concentration. Encore moins en mode seconde chance. Et, si Radiosofa est nettement moins chiant qu'avant, ce n'est toujours pas ma came à 100%. 
Ils sont desservis par les gros boeufs qui leur servent de public (comme Young Michelin en fait), et si je devais déjà tirer une conclusion Fall in Livienne, je dirais que les meilleurs concerts vont souvent de pair avec les meilleurs publics. 

Par exemple Carl a beaucoup de connasses dans ses admiratrices, et ça a un peu plombé la perfectitude du moment. Mais si je dois me remémorer les meilleurs concerts de ma vie, il y en a eu un à la Loco (RIP), I am X, où le respect entre les fans et le respect du mec sur scène a changé du tout au tout la soirée. Et puis si je devais classer, les fans avec le meilleur esprit sont sûrement ceux de Phoenix, en deux concerts, c'est là où j'ai eu le moins à me plaindre, où j'ai trouvé le plus de courtoisie (!)(si si, même à Paris, je vous jure) et c'est aussi là où j'ai le plus discuté et créé du lien social. Durant Fall in Live, je dirais que le meilleur public qu'on ait eu jusqu'ici était sûrement celui de Jimmy Eat World.

Essai de sociologisme avorté, je rends le micro,

H.

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