jeudi 4 novembre 2010

Fall in Live #2 : Lisaveta & Tis

Pendant que tout le monde serre les fesses pour accueillir le président Chinois, il y a des gens, comme Hélo et moi, qui faisons des choses vraiment importantes pour le monde. Genre Fall in Live.

Hier nous étions au Pop In. Enfin, moi j'étais devant le Panthéon, dans une brasserie, avec le futur de l'édition française, et je les ai plaqués un peu vite pour rejoindre Oberkampf. A peine la rue Soufflot quittée, je tombe sur un attroupement, des étudiants (voire lycéens) occupent un étage de la Sorbonne et ont fait une liane de leurs sweatshirt pour se faire monter des paniers repas. Je me serai bien arrêtée pour savoir de quoi il en retournait mais j'étais déjà late, et j'avais pas mal de gossip à partager par téléphone. 

Une erreur de récupération d'Hélo sur le quai de la 8 plus tard (je me suis refusée à fréquenter une station portant le nom barbare de St Sebastien Froissard, histoire de garder un minimum de dignité) nous entrons dans l'entre de la mort : Le Pop In. Un bar plein d'escaliers où les concerts ont lieu dans une cave. 

Un demi de Killkenny et un coca-light (je vous laisse deviner qui a pris quoi) nous voici arrivée tout pile à 21h40 pour le début de concert de Lisaveta, un groupe que nous ne connaissions pas du tout, puisque, au départ, on venait surtout pour le groupe d'après : Tis.

Cette soirée s'est vite transformée, pour moi, en un revival des concerts de province de ma tendre adolescence. Tous ces concerts du cousin de la cousine d'une copine qu'on connaissait de vue dans les caves au pire des parents au mieux des pubs du coin. Une organisation qui laisse à désirer et qui est dénoncée de manière peu distinguée par le premier groupe, d'ailleurs, qui manque de nous tuer les oreilles en faisant ses derniers réglages et accuse le manque d'aide du bar. 

Un faux départ plus tard, le concert commence, et si les paroles peuvent prêter à rire, j-'ai juste retenu une histoire d'épagneul et deux trois rimes sans grand sens pour une néophyte comme moi - la musique est plutôt agréable. Des intrus longues mais maîtrisées. Je n'aime d'habitude pas le pop-rock français qui chante en français mais la pilule est passée, donc bon point pour eux. Malheureusement, et ce sera le fil rouge de la soirée : grand manque d'originalité. Ni la voix, ni une chanson, ni un son particulier ne s'est démarqué et me permettrait de le reconnaître parmi 100 autres. Ni même 10, si j'y pense.

Tis, enfin, plus frais, mais terriblement proche de Cocoon, deux voix masculine/féminine se répondent, sur des mélodies plus pop que rock, beaucoup de balades et de thèmes mignons. Une référence à Dorian Gray qui aurait dû me séduire mais qui m'a poussé à retourner aux toilettes pour deux raisons : des chansons trop longues et un manque d'alternance dans le set, mettre 4 slows à la suite ça peut faire penser à un quart d'heure américain mais ça ne capte pas mon attention. En un mot : mignon. Mais déjà vu. En mieux, malheureusement pour eux.

Ce soir on prend le même endroit et on recommence : la barre est plus haute puisque nous allons juger si Young Michelin est à la hauteur du Prix CQFD (ceux qu'il faut découvrir) des Inrocks qu'il a décroché il y a peu. Et ensuite, sans doute l'after Black XS festival au Bus Palladium, si la fatigue ne l'emporte pas (déjà).

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