jeudi 11 novembre 2010

Fall in Live #8 : Pas Kaolin

En accord avec un boycott unilatéral de ma personne concernant le groupe Kaolin (allergie auditive, toussa toussa), hier, je n'ai pas suivi Hélo, je me suis fait une soirée pointillée par des moments musicaux plus ou moins maîtrisés. 

Cette soirée a commencé dans le bureau de mon boss, qui me devait de l'argent depuis 3 mois, et auquel j'ai dû faire mes yeux les plus doux et mon sourire le plus mielleux pour récupérer le pactole de... 80€. Oui. J'en suis là. Ce boss a l'habitude de mettre de la musique classique à fond pour se concentrer, phénomène courant dans l'édition, j'ai repéré ça chez plein de gens (et paraît même que chez Gallimuche ils le font aussi).

J'ai ensuite filé à Monoprix où tous les clients avant et après moi à la caisse avaient pour point commun d'acheter de l'alcool et des chips. Heure de pointe des alcoolos. Katy Perry résonnait dans les enceintes.

Je prends ensuite le métro, sans mon MP3 que je gardais précieusement éteint car plus trop de batteries et le voyage du retour serait plus long que l'aller (cherchez pas...) quand tout à coup, une fausse blonde à l'accent ukrainien fort prononcé (cherchez pas non plus comment je reconnais un accent hongrois d'un accent ukrainien, I do, c'est tout) arrive avec son mini ampli et commence à entonner La Bamba et Stranger in the night, premier fou rire dissimulé de la soirée, l'intérieur de mes joues s'en souvient encore. 

Puis, arrivée dans le quartier de destination, un clodo s'emploie à jouer de la flûte à bec, je fuis donc à grands pas.

Enfin dans l'appartement souhaité, et après avoir entamé la bouteille de rosé de moitié toute seule, je suis  un ami guitariste en braillant, Last Request de Paolo Nutini (et aussi un peu, Goodbye My Lover et Wherever you will go) non, le thème n'était pas "chansons pour chopper" (même si...) MAIS "LE BLUES AMERICAIN N'EXISTE PAS". Comme, à ce moment de la soirée, je n'arrivais pas à suivre les débats d'école sur le fait que je ne sois "VRAIMENT PAS PRECISE", j'ai donc emmerdé le DJ en demandant "c'est le dernier George Michael ?" dès qu'il passait Screaming Jay Hawkins ou en citant le fameux film avec Britney Spears quand ils ont embrayé sur Crossroads de Robert Johnson (aucun lien, Heights est fille unique). J'ai failli me prendre des poings dans la gueule, mais, au final, j'ai fait ce que je sais le mieux faire : foutre la merde en paraissant naïve et imbécile. Tout à fait crédible. 

A peine sortie de la salle de bain, malgré moi, je me suis entendue dire "On va au Truuuuuskeeeeel" "Vas-y viens, on va au Truuuuuskel". La musique là-bas m'a semblé être un gloubiboulga innommable, surtout après le mélange mousseux-shots barbapapa (oui, pardon à mon estomac et à sa famille, toussa). J'ai, comme à mon habitude, dansé sur un banc (mais pas le même que d'habitude), me suis moquée d'un inconnu essayant de me draguer en prétendant s'appeler Pikachu (mais il ne m'a pas stalké ensuite : improving), payé ma tournée, ai eu envie d'aller aux toilettes (si, ça a un intérêt certain), et comme ma logique n'était pas du tout altérée, je me suis dit que sauter du haut du dossier du banc était le raccourci du siècle (MAIS rien de cassé !). La soirée d'hier était donc comme les autres mais en mieux, une parenthèse enchantée au milieu d'un Fall in Live fantastique. 

Pour mieux reprendre demain, car, more than ever, tomorrow is another day.

2 commentaires:

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